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L'IPN Orsay et le LAL fêtent leurs soixante ans 2016 : une année pour fêter les 60 ans de l’IPN et du LAL ! L’Institut de Physique Nucléaire d’Orsay et le Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire fêtent cette année leur soixantième anniversaire. Cet anniversaire sera jalonné d’événements qui permettront au plus grand nombre de partager les savoirs et les savoir-faire des deux laboratoires et d’avoir une vision de leurs perspectives pour les années à venir.
The Institut de Physique Nucléaire d’Orsay and the Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire complete in 2016 60 years of activities. For the first time the two labs will commemorate their foundation together. After 60 years, IPN and LAL remain leading institutions in their respective domains. This anniversary will be marked by events that will allow all to share the knowledge and expertise of the two laboratories. On display will also be the exciting prospects for the two labs in the coming years.
Un peu d'histoire.... L’histoire des laboratoires IPN et LAL, premières unités autour desquelles allait s'organiser les structures qui ont formé au fil des années la faculté des sciences de l'Université Paris-Sud d'aujourd'hui, a démarré par des motivations scientifiques mais aussi par l’évolution sociale et politique de la France dans les années 50. Fin 1954, le secrétaire d'État à la recherche du gouvernement de Pierre Mendès France accorde des crédits pour la construction de deux accélérateurs dans le cadre de l'Université. L’un pour le Laboratoire Curie de l’Institut du Radium, dont la directrice, Irène Joliot-Curie, choisit un synchrocyclotron. Le second pour le laboratoire de Physique de l’Ecole Normale Supérieure, dont le directeur, le Professeur Yves Rocard, choisit un accélérateur linéaire d’électrons. En 1956, la physique nucléaire est une science en pleine expansion. Des grandes lignes de recherche se dessinent : l'étude de la structure des noyaux atomiques, celle du mécanisme des réactions nucléaires engendrées par collisions de protons ou de projectiles plus lourds avec des noyaux stables, et la physique des hautes énergies, qui deviendra la physique des particules, et dont le développement s'organise déjà au CERN. Irène Joliot-Curie avait préconisé avant-guerre l’extension des laboratoires de la faculté des sciences de Paris vers le sud de Paris. Début des années 50, elle trouve à Orsay les terrains propices à la construction des machines et des laboratoires associés ; les premiers bâtiments sortent de terre en 1956, année malheureusement endeuillée par son décès. La direction de l’IPN reviendra à Frédéric Joliot-Curie jusqu’en 1958, année de sa propre disparition. Appelé toutd’abord « Laboratoire Joliot-Curie », l’IPN prendra son nom actuel en 1966.
Sources et remerciements à :
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